Dictionnaire écologique
Qu'est-ce que l'écologie ?
Définition #ADéfinition #BDéfinition #CDéfinition #DDéfinition #EDéfinition #FDéfinition #GDéfinition #HDéfinition #IDéfinition #JDéfinition #KDéfinition #LDéfinition #MDéfinition #NDéfinition #ODéfinition #PDéfinition #QDéfinition #RDéfinition #SDéfinition #TDéfinition #UDéfinition #VDéfinition #WDéfinition #XDéfinition #YDéfinition #Z
Eau : Corps naturel de composition moléculaire H2O pouvant se présenter à l’état liquide, solide ou gazeux suivant les conditions de température sur la Terre. L’eau est un élément vital de la biosphère et une ressource primordiale pour l’humanité. À l’état pur, elle est liquide, transparente, sans saveur ni odeur.

Eau de process : Également appelée Eau de procédé. Cette eau spécifique fabriquée à partir d’au potable est utilisée pour le fonctionnement d’un procédé ou la fabrication d’un produit. Ses caractéristiques variant selon l’industrie et selon l’application. On peut par exemple citer l’eau purifiée, l’eau pour injectables, l’eau d’alimentation des chaudières, etc.

Eau pluviale : Désigne l’eau de pluie, mais aussi les eaux provenant de la fonte des neiges, de la grêle ou de la glace qui s’infiltrent ou ruissellent sur une surface. Essentielles, les eaux de pluie sont aussi un vecteur du transfert de pollution. En ruisselant sur les routes, les toitures, les sols agricoles, elles se chargent en effet de nombreux polluants (hydrocarbures, métaux toxiques…) qui contaminent ensuite les sols, les cours d’eau… Dans les zones urbanisées, où les eaux pluviales sont les plus polluées, elles sont généralement traitées avant leur rejet au milieu naturel.

Eau potable : Eau pouvant être consommée sans aucun danger pour la santé humaine. Pour qu’une eau soit dite potable, elle doit répondre à des normes sanitaires précises qui définissent les teneurs limites de substances susceptibles d’être présentes dans l’eau : paramètres physico-chimiques (aluminium, magnésium, chlorures, pH, etc.), substances toxiques (arsenic, plomb, mercure, phosphore…), substances indésirables (nitrates, nitrites, zinc…).

Eaux usées : Se dit des eaux souillées déjà utilisées dans la cadre d’une activité domestique (cuisine, lessive, douche, WC…), commerciale ou industrielle. Ces eaux sont acheminées, via les égouts, vers des stations d’épuration afin d’y être dépolluées puis rejetées dans le milieu naturel.

Échanges de crédits d'émissions : Par le fait du Protocole de Kyoto, les différents signataires s'engageaient à réduire leurs émissions polluantes. Afin d'apporter à ces dispositions une plus grande souplesse et surtout de favoriser la volonté de leur maintien, le Protocole de Kyoto a mis en place un système d'échanges de crédits d'émissions. En vertu de ce système, les entreprises excédant leur plafond d'émissions de gaz à effet de serre peuvent donc acheter des quotas auprès d'entreprises plus performantes sur le plan environnemental. Le pays signataire respecte, dans ces conditions ses engagements de réduction et son économie n'en souffre pas.

Échelle de Beaufort : Échelle de mesure de la vitesse du vent. Cette classification doit son nom à l'amiral et hydrographe britannique Sir Francis Beaufort (1774-1857). Elle définit 12 niveaux de vent :

0- moins de 1 km/h (aucun vent) ;

1- 1 à 5 km/h (brise très légère) ;

2- 6 à 11 km/h (brise légère) ;

3- 12 à 19 km/h (petite brise) ;

4- 20 à 28 km/h (jolie brise) ;

5- 29 à 38 km/h (bonne brise) ;

6- 39 à 49 km/h (vent frais) ;

7- 50 à 61 km/h (grand frais) ;

8- 62 à 74 km/h (coup de vent) ;

9- 75 à 88km/h (fort coup de vent) ;

10- 89 à 102 km/h (tempête) ;

11- 103 à 117 km/h (violente tempête) ;

12- plus de 118 km/h (cyclone, ouragan).

Échelle de Cantril : L’échelle de Cantril est une sorte de mesure du bonheur. Elle sert à estimer la qualité de vie d'individus choisis en regard de leurs propres attentes et de leur propre perception de ce qu'ils méritent conséquemment à leur implication sociale. Elle se compose de 10 niveaux, la valeur 0 représentant les pires conditions de vie pour le sujet et la valeur 10 les meilleures.

Échelle de Richter : Également appelée Échelle ouverte de Richter. Créée en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter (1900-1985), l'échelle de Richter sert à évaluer les secousses sismiques en fonction de l'énergie qui s'en libère (la magnitude).

Moins de 2 : Microtremblement de terre, non ressenti.
De 2 à 2,9 : Généralement non ressenti, mais détecté par les sismographes.
De 3 à 3,9 : Souvent ressenti, mais causant très peu de dommages.
De 4 à 4,9 : Objets secoués à l'intérieur des maisons, bruits de chocs, dommages importants.
De 5 à 5,9 : Dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones meubles. Légers dommages aux édifices bien construits.
De 6 à 6,9 : Destructeur dans des zones jusqu'à 180 kilomètres de l'épicentre.
De 7 à 7,9 : Dommages sévères dans des zones plus vastes.
De 8 à 8,9 : Dommages sérieux dans des zones à des centaines de kilomètres de l'épicentre.
9 et + :        Dommages très sérieux dans des zones à des centaines de kilomètres de l'épicentre.

Échelle internationale des événements nucléaires (INES) : L'échelle internationale des événements nucléaires (INES de l’anglais International Nuclear and Radiological Event Scale) est un principe de mesure de gravité concernant les accidents de nature nucléaire. Elle compte sept états d'alerte depuis le 1 jusqu'au 7, tenant compte qu'avant l'état 4, il s'agit habituellement d'incidents mineurs qui n'auront pas d'impact important sur la population ou l'environnement.

Échelle Saffir-Simpson : Formulée en 1971 par les Américains Herbert Saffir (ingénieur) et Robert Simpson (météorologue), cette échelle permet la classification selon leur intensité des cyclones se formant dans l’océan Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est. Elle tient compte de la vitesse des vents, des dégâts possibles, de la pression barométrique et de l’augmentation du niveau de la mer.

Elle compte 5 catégories :

1 : cyclone minimal
Vents de 119 à 153 km/h ; accroissement du niveau de la mer de 1 à 1,70 m.
Les dégâts matériels sont assez rares dans ces conditions.

2 : cyclone moyen
Vents de 154 à 177 km/h ; accroissement du niveau de la mer de 1,80 à 2,60 m.
Des risques de dommages sont envisageables pour les habitations sans fondations (camping-car, grange, etc.).

3 : cyclone intense 
Vents de 178 à 209 km/h ; accroissement du niveau de la mer de 2,70 à 3,80 m.
Des risques importants sont envisageables ; on assiste au déracinement des arbres, aux portes et fenêtres des maisons qui éclatent, aux voitures renversées, etc.  

4 : cyclone extrême
Vents de 210 à 249 km/h ; accroissement du niveau de la mer de 3,90 à 5,60 m.
Les villes côtières sont complètement inondées, les immeubles démolis, les infrastructures dévastées…

5 : cyclone catastrophique
Vents de 249 km/h ; élévation du niveau de la mer de plus de 5,60 m.
La dévastation est totale.



Écobilan : Également appelé Analyse de cycle de vie. Étude visant à dresser le bilan  des impacts environnementaux d’un produit à travers l’ensemble de son cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières, leur transformation jusqu’à la consommation du produit et sa mise au rebut.

Écocert : Organisme de contrôle et de certification français encadré par les Pouvoirs publics et accrédité entre autres pour la certification de l’agriculture biologique.

Écocertification : Procédure garantissant qu’un produit ou procédé de fabrication tient compte, selon un cahier des charges, la protection de l’environnement. Elle fonctionne sur une base volontaire, c’est-à-dire, une volonté propre à une entreprise d’y recourir.

Écocitoyen : Se dit des individus qui vivent quotidiennement, par leurs choix et leurs comportements, dans le respect de l'environnement

Écoconception : Concept qui vise à prendre en compte et à réduire dès sa conception l’impact d’un produit ou service sur l’environnement.

Écodéveloppement : Mode de développement fondé sur le respect de l’environnement. C’est une des composantes du développement durable.

Éco-industrie : Industrie produisant des biens et services ayant pour objectif d’améliorer ou de protéger l’environnement, ou utilisant des procédés favorables à l’environnement.

Écologie : On assimile souvent à tort l’écologie avec un mouvement de protection de la nature. Il n’en est rien. L’écologie est une science. Crée en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel à partir de deux mots grecs : oikos, « maison » et logos, « science », le terme écologie désigne la science qui étudie notre maison au sens large, la Terre vivante, particulièrement l'ensemble des rapports entre les organismes vivants et leur environnement.

Le terme écologiste en revanche désigne une personne qui protège l’environnement et proteste contre ceux qui ne le respectent pas. Le terme est apparu dans les années 70.

Écologie urbaine : Étude des différentes composantes du milieu urbain parmi lesquelles l’énergie, l’eau, les transports, l’habitat, les déchets, le bruit… et leurs interactions. Le but étant d’améliorer le cadre de vie des populations urbaines en privilégiant certains systèmes, tout en préservant le fonctionnement des autres

Écophysiologie : Également appelée Auto-écologie. Science qui étudie les relations des populations vivantes (humaines, animales ou végétales) avec leur environnement et comment elles font face aux contraintes de leur milieu (température, altitude…) sur le plan comportemental et physiologique.

Écotechnologie : Ensemble des procédés industriels visant à prévenir ou réduire les méfaits dû à la production d’un bien ou service sur l’environnement.

Écotone : zone de transition entre deux milieux.

Écotourisme : Également appelé Tourisme vert. Forme de tourisme possédant une valeur éducative et sensibilisatrice tout en générant des revenus contribuant au fonctionnement et au maintien de l’aire protégée.

Écotype : Se dit d’une espèce ayant acquis des caractéristiques génétiques particulières adaptées à un type de milieu particulier.

Écosystème : Unité écologique constituée d’un milieu, le biotope, et des êtres vivants, végétaux ou animaux, la biocénose, qu’il abrite. On parle d’écosystème naturel quand il s’agit de celui d’origine et d’écosystème cultivé lorsque profondément modifié par l’homme.

Écotoxicologie : Discipline scientifique à l’interface entre l’écologie et la toxicologie qui étudie les polluants toxiques dans les écosystèmes.

Édaphique : Qui se rapporte au sol.

Éducation environnementale : Éducation relative à la connaissance de l’environnement.

Effet de serre : Phénomène naturel essentiel permettant de maintenir une température moyenne sur terre de 15 ° au lieu de – 18 °C. Le rayonnement solaire qui arrive à la surface du sol est renvoyé vers l’espace sous forme de radiations infrarouges, c’est-à-dire de chaleur. Une partie de ces radiations est absorbée par des gaz naturellement présents dans l’atmosphère tels que le CO2 et le méthane, réchauffant ainsi l’atmosphère, comme le ferait la vitre d’une serre de jardin. Mais les gaz augmentant du fait de l’activité humaine, cet effet de serre s’accroît : la part des radiations emprisonnées est plus grande, la chaleur moyenne sur Terre tend à augmenter.

Effluent : Terme générique désignant une eau usée d’origine domestique ou industrielle pouvant véhiculer des charges polluantes.

Électricité : Phénomène physico-chimique du à la présence de particules dites chargées dans les atomes et qui se manifeste sous la forme d‘une énergie. La production d’électricité pose souvent problème au niveau environnemental. Soit par le type de carburant primaire qu'on utilise pour la produire comme les énergies fossiles (le charbon, par exemple), soit par la nature dangereuse de la source d'énergie utilisée pour la produire (le nucléaire), soit par le non-respect de l'environnement qu'occasionnent ses installations (les barrages hydroélectriques). Une alternative est l’électricité verte, produite à partir d’énergie renouvelables.

Électricité verte : Électricité produite à partir d’énergies renouvelables (énergie éolienne, solaire, géothermique, houlomotrice, marémotrice et hydraulique, ainsi que l'énergie issue de la biomasse, du gaz de décharge, du gaz de stations d'épuration d'eaux usées et du biogaz).

El Nino (phénomène) : Phénomène climatique cyclique qui se caractérise par un réchauffement anormal de l’Océan Pacifique le long des côtes de l’Équateur et du Pérou, et s’accompagne de pluies intenses. Perturbant la vie marine et le climat locaux, ces intervalles, lorsqu’ils sont exceptionnellement chauds et marqués, déclenchent de nombreuses catastrophes climatiques (inondations, ouragans…) et peuvent influer sur le climat à l’échelle de la planète.

Élimination : Se dit du processus visant à éliminer les déchets afin d'éviter le plus possible l'émission de matières polluantes. Il regroupe les opérations de pré-collecte, collecte, transport, tri, regroupement, prétraitement, traitement, stockage ou rejet en milieu naturel, en conformité avec les règles de respect de la nature.

Émergence globale : Elle est égale, pour un lieu donné, à la différence entre le niveau de bruit ambiant, comportant le bruit particulier en cause, et le niveau de bruit résiduel, constitué par l’ensemble des bruits habituels, extérieurs et intérieurs, correspondant à l'occupation normale des locaux et au fonctionnement habituel des équipements, en l'absence du bruit particulier en cause.

Émergence spectrale : Elle est égale, pour un lieu donné, à la différence entre le niveau de bruit ambiant dans une bande d’octave normalisée comportant le bruit particulier en cause et le niveau de bruit résiduel dans la même bande octave, constitué par l’ensemble des bruits habituels, extérieurs et intérieurs, correspondant à l'occupation normale des locaux et au fonctionnement habituel des équipements, en l'absence du bruit particulier en cause.

Émissaire : Canalisation d‘eau qui collecte les eaux usées pour les amener vers une station d’épuration.

Empreinte écologique : Notion vulgarisée pour quantifier l'impact écologique de chaque individu. A l'échelle d'une personne, l'empreinte écologique est une estimation de la superficie nécessaire pour répondre à l'ensemble de ses besoins en ressources naturelles, exprimée en hectares globaux.

Empreinte sonore : Se dit d'un son reconnu comme familier par une population entière et qui identifie un objet, un lieu par association. Les sirènes des véhicules des forces de l'ordre, par exemple, constituent une empreinte sonore des milieux urbains.

Endémique (espèce) : Se dit d’une espèce qui n’existe à l’état spontané que dans une zone géographique limitée.

Endémique (maladie) : Qualifie une maladie ou un trouble qui sévit en permanence dans une région ou une communauté donnée.

Endogé : Qui vit dans le sol. ? Épigé

Énergie : Se dit de toute source qui permet de réaliser un quelque ouvrage, de produire un mouvement, une chaleur, une lumière. Elle peut être d’origine fossile (charbon, pétrole, gaz), nucléaire (uranium), biomassique, géothermique, éolienne, marémotrice…

Énergie éolienne : Se dit de l'énergie du vent récupérée et recyclée par les éoliennes afin de la transformer en électricité. Le vent actionne les pales de l'éolienne pour stimuler la rotation d'un rotor qui produit l'électricité, laquelle sera ensuite distribuée via un réseau.

Énergie fossile : Énergie produite à partir de combustibles fossiles (pétrole, charbon ou gaz naturel), issus de la transformation de matières organiques. C'est le carbone qu'elle contient qui en fait une source d'énergie efficace. Mais l'énergie fossile est non renouvelable, donc épuisable à force d'exploitation abusive.

Énergie géothermique : Énergie produite à partir de la chaleur accumulée dans le sous-sol de la Terre. Propre et renouvelable, même si le renouvellement est moins immédiat que pour l’énergie solaire ou éolienne, l’énergie géothermique séduit de plus en plus d’écocitoyens pour le chauffage de leur maison. Ses possibilités en matière de chauffage et d'électricité figurent parmi les solutions les moins polluantes à l'heure actuelle

Énergie marémotrice : Énergie produite à partir du mouvement de l’eau créé par les marées. Elle est propre, renouvelable, mais pour l’heure trop coûteuse pour un rendement faible. L’usine de la Rance en France, construite entre 1961 et 1966 fut la première au monde de ce type.

Énergie nucléaire :  Énergie produite par les réactions de fusion ou de fission du noyau atomique. Cette énergie, produite notamment au sein des étoiles, peut également être fabriquée par une réaction en chaîne contrôlée au sein de réacteurs nucléaires. Propre, l'énergie nucléaire ne fait toutefois pas l'unanimité à cause des dangers qu'elle représente ainsi que les déchets radioactifs qu’elle occasionne et dont nous en savons pas quoi faire. De plus, elle nécessite des installations extrêmement sophistiquées, lesquelles doivent, par ailleurs, être surveillées et entretenues en permanence.

Énergie primaire : Ensemble des produits énergétiques non transformés disponibles dans la nature : pétrole brut, gaz naturel, biomasse, énergie du vent, du soleil, de l’eau…

Énergie renouvelable : Également appelée Énergie alternative. Se dit d’une énergie puisée à même les éléments de la planète, c'est-à-dire le vent, l'eau, le feu, le soleil et la terre et donc inépuisables. On distingue plusieurs formes d’énergies renouvelables : énergie solaire, éolienne, hydraulique, marémotrice et géothermique.

Énergie solaire : Énergie que dispense le soleil par son rayonnement.  Celui-ci est capté par des panneaux photovoltaïques pour être transformé en électricité ou chaleur.

Engrais : Se dit de toutes substances nutritionnelles, naturelles ou chimiques, dispensées au sol ou à la terre, et dont l'objectif est de fertiliser les végétaux qui y vivent pour une croissance maximale. Utilisés à forte dose et sur une longue période, les engrais rompent l’équilibre des sols. Ils sont très utilisés en agriculture industrielle, moins en agriculture raisonnée. Quant à l’agriculture biologique, elle opte pour des engrais verts.

Engrais minéral : Engrais, souvent produit synthétiquement, composé d’éléments minéraux que l'on retrouve normalement dans le sol, notamment du phosphore et de la potasse auxquels on ajoute des nitrates ou de l'urée.

Engrais organique : Engrais composé de matière organique généralement issue du compostage. Le grand désavantage des engrais organiques est qu’ils ne s’avère actifs qu'à partir de 16 °C et plus, ce qui les rend inutiles pendant les saisons plus froides.

Engrais vert : Plantes à croissance rapide, fournissant une végétation abondante, généralement des graminées et des légumineuses de prairie, que l'on réduit à l'état de fertilisants pour aider à l'épanouissement des cultures tout en respectant les normes environnementales.

Ensablement : Processus naturel de comblement conséquent à l'érosion, qui entraîne le remplissage par le glissement de boue, de sable et de terre dans certains cours d'eau.

Environnement : Désigne tout ce qui nous entoure, un ensemble complexe de conditions naturelles et artificielles dans lesquelles les êtres vivants évoluent. Il peut s'agir de la nature, d'infrastructures urbaines, de l'air, de l'eau, de la terre, de la faune, de la flore, etc. Chaque espèce est tributaire de ce qui l'entoure, créant des alliances heureuses et nécessaires à sa survie, s'accommodant de certains éléments extérieurs, devant se protéger d'autres…

Environnementaliste : Individu spécialiste de l’environnement qui milite en faveur de son respect et dénonce les abus qui sont commis à son endroit.

Éolienne : Également appelée aérogénérateur. Machine, héritière des moulins à vent, qui utilise la force du vent pour produire de l’électricité. Elle se compose généralement de trois pales portées par un rotor et abrite un générateur qui transforme l’énergie mécanique créée par les pales en énergie électrique. On distingue deux types d’éoliennes :

- le grand éolien (ou grand aérogénérateur) installé dans des parcs éoliens qui développe une puissance unitaire supérieure à 350 kW et dont la production sert à alimenter le réseau électrique.

- le petit éolien (ou petit aérogénérateur) qui développe une puissance unitaire comprise entre 0.1 et 20 kW et dont la production est destinée aux particuliers.

Épandage : Processus visant à engraisser le sol pour un épanouissement maximal des cultures. On les exécute en répartition régulière sous forme d'amendements, de boues de station d'épuration, d'effluents d'élevage, d'engrais, de produits phytosanitaires, etc.

Épidémiologie : Discipline médicale qui étudie les facteurs d'interventions et les conditions qui en favorisent le développement dans les maladies et les différentes affections chez les êtres vivants.

Épigé : Qui vit au-dessus du sol. ? Endogé

Épizootie : Se dit d'une contamination puis d'une propagation à grande échelle de maladies infectieuses, bactériennes, virales, etc., au sein d'une population exclusivement animale.

Équivalent-habitant (RH) : Unité de mesure représentant al quantité de pollution émise en un jour par une personne. 1 E.H.= 60 g de DBO5 (Demande biochimique en oxygène en 5 jours)

Érosion : Phénomène de dégradation et de transformation du relief et donc des couches superficielles du sol sous l'action de différents éléments comme l'eau, les glaciers, les marées, le vent, etc.

Érosion du sol : Phénomène de dégradation des sols occasionné par la fréquence des pluies ainsi que par les différents forages ou travaux mécaniques sur un territoire donné. Les sols les plus vulnérables à l'érosion sont ceux qui présentent une pauvreté évidente en matières organiques. Le phénomène est particulièrement accru par la déforestation ; le ruissellement n’étant plus freiné par les plantes et autres arbres.

Érosion glaciaire : L'érosion glaciaire est un phénomène qui a lieu selon une trajectoire d’amont en aval lors du déplacement de la glace, ce qui a pour effet de creuser profondément les vallées. Ces déplacements érodent le fond des vallées, y laissant des irrégularités topographiques notables.

Espèce en voie de disparition : Se dit de toute espèce vivante, sauvage ou domestique, qui risque de disparaître, de façon imminente et irrémédiable de la surface de la Terre, à cause des différentes interventions humaines. Parmi ces espèces, on peut citer : les chimpanzés et autres grands singes, le panda, le rhinocéros blanc…

Espèce endémique : On entend par espèce endémique des espèces qui sont natives d'un territoire et dont la présence se limite à ce même territoire.

Espèce envahissante : Se dit d'une espèce qui n'est pas originaire de la zone dans laquelle elle a créé son nouvel habitat et qui, par multiplication reproductrice, a délogé ou éliminé totalement des espèces indigènes.

Espèce exotique : Se dit de toute espèce implantée dans un milieu par le fait de l'intervention humaine depuis peu ou, qui n'est pas originaire de l'endroit où elle évolue au moment du constat.  

Espèce indigène : Se dit de toute espèce native d'un territoire et où elle évolue depuis ses origines.

Espèce ligneuse : Se dit de tout végétal porté par une tige qui s'est transformée, sous l'influence d'éléments lignifiés (lignine), en bois solide. Les végétaux ligneux comprennent donc les arbres et arbrisseaux ainsi que les arbustes.

Espèce migratrice : Se dit de toute espèce animale qui opère des mouvements migratoires en se déplaçant selon les saisons afin de réunir les meilleures conditions pour assurer sa survie.

Espèce nicheuse : Se dit de toute espèce d'oiseau qui niche et se reproduit dans un espace spécifié.

Espèce rare : Selon la directive 92-43-CEE, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore sauvages, est dite « rare », toute espèce « dont les populations sont de petite taille et qui, bien qu'elles ne soient pas actuellement en danger ou vulnérables, risquent de le devenir. Ces espèces sont localisées dans des aires géographiques restreintes ou éparpillées sur une plus vaste superficie. »

Espèce rudérale : Se dit d'une espèce végétale qui affectionne les milieux fournis en azote : friches, décombres, bordures de chemins, souvent à proximité des lieux habités par l’homme. Exemples : ortie, ambroisie… Très résistances, ces plantes peuvent évoluer sur des terres hostiles, en période de sécheresse, résister aux insolations, etc.  

Espèce vulnérable : Selon la directive 92-43-CEE, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore sauvages, est dite « vulnérable », toute espèce « dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace. »

Esprit de sel : Solution aqueuse que l'on nomme aussi acide chlorhydrique. L'appellation esprit de sel vient du Moyen-Âge aux alors qu'il était fréquemment utilisé par les alchimistes dans leur quête de la Pierre philosophale. Il s'agit en fait d'un acide puissant et corrosif que l'on utilise aujourd'hui à des tâches domestiques, notamment à titre d'agent détartreur, de décapant ou encore pour équilibrer le pH dans les eaux destinées aux bains publics, piscines, spas, etc.

Ester de colza : Également appelé ester méthylique de Colza. Biocarburant synthétisé à partir d'huile de colza, de méthanol et de trilinoléate de glycéryle. Mélangé à du gazole (Diester, biodiesel ou biogazole) il offre un rendement énergétique des plus intéressants et surtout émet nettement moins de gaz à effet de serre que les carburants classiques : moins de CO2 et aucun composé azoté ou soufré.

Estran : Zone du littoral régulièrement découverte et recouverte par la mer.

Éthanol : Également appelé alcool éthylique ou esprit de vin, de formule chimique C2H5OH. Connu depuis l’Antiquité, il est issu de la fermentation des sucres naturels, notamment les fruits et est ainsi contenu dans toutes les boissons alcoolisées. Également fabriqué industriellement, il peut être utilisé comme solvant, désinfectant, intermédiaire de synthèse en chimie ou encore, associé à de l’essence, comme biocarburant.

Éthologie : Étude du comportement des espèces animales dans leur environnement naturel.

Étiquetage environnemental des produits : Standardisation de l'étiquetage en conformité avec une mise en marché respectueuse de l'environnement. Trois types d’étiquetage sont actuellement reconnus par l’ISO (International Standard Organisation) :

- les écolabels officiels (étiquetage environnemental de type I, ISO 14024) : NF Environnement, Eco-label européen

- les auto déclarations environnementales (étiquetage environnemental de type II, ISO 14021) : les informations auto-déclarées par le producteur sur les performances environnementales de son produit sont sous sa seule responsabilité.

- Les écoprofils (étiquetage environnemental de type III, ISO TR 14025) : cet étiquetage consiste à mettre à disposition du public des données quantitatives (diagrammes, photos…) sur les impacts environnementaux d’un produit.

Eutrophe : Qualifie un milieu riche en éléments nutritifs.

Eutrophisation de l’eau :
Asphyxie d’un milieu aquatique due à la prolifération anormale de certaines algues qui en se décomposant engendre un apport exagéré de substances nutritives – notamment le phosphore – et ainsi la mort des animaux de ce même milieu.

Évapotranspiration : Phénomène d’évaporation de l’eau par les végétaux et les sols.

Évolution : Ensemble de changements subis de génération en génération par une population et induis par une adaptation aux facteurs du milieux.

Extinction : Phénomène de raréfaction entraînant la disparition progressive d'une espèce animale ou végétale jusqu'à son éradication totale.
  Dico écolo > Définition #E Définition #F >  
 

Copyright DICTIONNAIRE ECOLOGIQUE - Toute reproduction même partielle strictement interdite - Informations complémentaires
Partenaires : Définition - Dictionnaire synonymes - Définition E